Le principe de la liberté syndicale ne fut reconnu qu’après la révolution de 1848 et véritablement adopté en France par la loi du 21 mars 1884, dite loi Waldeck- Rousseau.
Dès lors, les syndicats purent se créer librement et se grouper en unions, fédérations, confédérations et, par leur influence grandissante, faire aboutir leurs premières revendications (repos hebdomadaire, limitation de la durée du travail…).
Ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale, par l’ordonnance du 22 février 1945, instituant les comités d’entreprise que la présence des syndicats a été « implicitement entérinée ».
Elle le fut officiellement par la loi du 27 décembre 1968 qui crée la section syndicale d’entreprise, augmente la représentation syndicale et définit les fonctions de chacun de ces représentants. Plus récemment, la loi Auroux du 28 octobre 1982, a donné de nouveaux moyens aux syndicats dans l’entreprise.
Et la CFE-CGC dans tout ça ?
C’est au 15 octobre 1944 que remonte l’acte de naissance de notre Confédération. À cette date, des ingénieurs et des cadres qui souhaitaient affirmer la spécificité de leur situation dans le monde des salariés, ont déposé les statuts de la Confédération Générale des Cadres.
De 1944 à nos jours, la CFE-CGC a mené un combat syndical.
Pour retrouver les principales étapes