Un brin d’humour…

Mercredi 3 décembre 2014

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Dessins sur nos 70 ans de Johan Sarraute, adhérent du SNB CFE-CGC.
Ses dessins et sa plume décapante vont rythmer notre journée du 8 décembre…

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1980 : les Etats généraux de l’encadrement

Mardi 2 décembre 2014

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Les « Etats généraux de l’encadrement » sont nés de deux volontés : rénover le syndicalisme cadre et prendre en compte la voix d’une population qui monte : l’encadrement…

Retour aux sources du syndicalisme

C’est Paul Marchelli, secrétaire général adjoint, qui est à l’origine cette démarche :

« L’expression de la CGC aujourd’hui n’a pas la dimension suffisante (…) Il faut rechercher une nouvelle modalité d’expression. C’est ce qui m’a amené à imaginer les Etats généraux. Incontestablement nous pourrons obtenir de la base, c’est-à-dire des quatre millions de personnes au travail et qui représentent l’ensemble de l’encadrement, qu’elle s’exprime non pas sur des thèmes rituels, mais sur ses revendications, préoccupations et sur ses propositions » (Cadres et maîtrise, février 1980).

Des doléances venues de la France entière

Entre les mois mars et avril, des assemblées générales de l’encadrement sont organisées dans les entreprises. Au cours de celles-ci, des cahiers de revendication sont établis pour chaque entreprise et chaque établissement.

De mai à octobre, des conventions ont lieu dans les départements et les régions. Des cahiers de doléances seront rédigés.

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Une journée historique

La synthèse de ces doléances et revendications a lieu le 7 novembre, à Vincennes . Face à plus de 3 300 participants, Jean Menu, président de la CGC déclare :

« Pour la première fois dans l’histoire du syndicalisme ; les responsables d’une confédération décident de se remettre en question , de demander à leurs adhérents et à leurs sympathisants de juger leur discours et leur action de faire préciser par la base la doctrine qu’ils doivent défendre, la politique qu’ils doivent mener » (Cadres et maîtrise, novembre 1980).

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Cette convention donnera lieu à démarche syndicale nouvelle qui entraînera notamment la transformation de la CGC en CFE-CGC, en 1981.

Derrière le succès de cette manifestation, un homme : Jean de Santis, délégué général. Plusieurs années plus tard, en 1994, il revient sur cet événement marquant :

 

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Pas d’Europe sans nous !

Lundi 1 décembre 2014

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L’histoire de la représentation européenne des cadres est marquée par deux dates clés : 1951, avec la création de Confédération internationale des cadres (CIC) et 1989, avec la création de la Confédération européenne des cadres (CEC).

En 1951, sous l’impulsion de la CGC, des contacts sont établis avec des associations de cadres des pays qui s’engagent dans la construction européenne. Si en France les cadres ont un quasi-statut depuis la convention créant le régime AGIRC en 1947, seulement deux catégories de salariés sont reconnues en Italie et en Allemagne : les employés et les dirigeants.

Ainsi, malgré leur importance dans la reconstruction de l’Europe d’après-Guerre, les cadres ne sont pas reconnus comme tels. C’est dans ce contexte qu’est créée la Confédération internationale des cadres (CIC) entre trois confédérations nationales des cadres, française, allemande et italienne.

Afin de participer plus activement au dialogue social européen et afin de pouvoir exercer une influence politique plus large, la CIC donne naissance à un syndicat européen en 1989 : la Confédération européenne des cadres (CEC). Pour la CFE-CGC, il s’agit de voir l’encadrement jouer le rôle qui doit être le sien au niveau européen.

Dans La lettre confédérale , Jean de Santis, Secrétaire général de la CFE-CGC écrit alors :

« Cette nouvelle confédération (…) doit faire connaître les aspirations de l’encadrement en veillant à ce que les intérêts de l’encadrement soient bien sauvegardés et surtout en affirmant une vérité fondamentale : que l’Europe ne pourra pas se faire sans les cadres ! » (avril 1989)

La mission fondamentale de la CEC est de se faire pleinement reconnaître comme partenaire social représentatif des cadres européens.

Aujourd’hui, la CEC représente 1,5 million de managers en Europe. Elle exprime et défend les intérêts des managers en Europe. Sa mission est de promouvoir la vision des cadres auprès des institutions européennes et des autres parties prenantes. La CEC est un partenaire social européen reconnu. La CFE-CGC y porte la voix de l’encadrement français.

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Il est toujours question de rencontre !

Vendredi 28 novembre 2014

CFE-CGC - Portraits des élus  membres de la CFE-CGC - 27,28,29Mon histoire militante commence en 1989, lors de mon passage au statut cadre à Air Inter. Instructeur à Airbus, j’ai eu la chance de rencontrer le secrétaire général CFE-CGC d’Air
Inter et je fus conquis par son discours novateur, pragmatique et constructif.
Pour lui, comme pour moi, l’intérêt de l’entreprise doit être pris en considération dans
nos revendications pour que le dialogue social soit réussi et gagnant pour chacun et chacune !
Pour lui, la grève, c’était une arme nucléaire mais surtout pas un moyen d’expression !
Alors, grâce à cet homme, quelques semaines plus tard je devenais adhérent de la
CFE-CGC, et puis dès 1990, je me lançais sur sa liste électorale !

IL EST TOUJOURS UNE HISTOIRE D’ENTREPRISE !
Qui a connu une fusion, un rachat, une cession en connaît les souffrances ! Pour moi je découvris ces difficultés en 1997 lors de la fusion d’Air Inter avec Air France et le parcours
du combattant de tout élu chargé d’accompagner ses collègues pour réussir ces mutations.
Alors d’un mandat à l’autre… un parcours : DS, CHSCT, CE… et une nouvelle marche, celle de secrétaire général adjoint CFE-CGC d’Air France et trésorier de la FNEMA !

IL EST ALORS… UN CONGRÈS, CELUI DE SAINT-MALO EN AVRIL 2013
Être désormais trésorier de notre Confédération, c’est aller un peu plus haut, un peu
plus loin pour porter ces mêmes valeurs qui me guident : aller à la rencontre de nos
fédérations professionnelles, des régions et unions territoriales, rencontrer nos partenaires historiques (Macif, Malakoff…) qui partagent nos valeurs, être au plus près du
terrain et en gérer au mieux les finances qui font vivre notre CFE-CGC. Voilà mon quotidien et mon challenge… Et même auprès des pouvoirs publics, négocier et défendre
les règles de financement du paritarisme… Et ce toujours pour la CFE-CGC !

Franck Zid
Trésorier national

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Pourquoi un engagement vers le syndicalisme ? Pourquoi la CFE-CGC ? Pourquoi toujours la CFE-CGC ?

Jeudi 27 novembre 2014

PortraitMarieFrancoiseLeflon

Comme le disait Malraux, c’est toujours demain qui donne son « sens » à hier, j’ajouterais que toute histoire collective transforme nos vies en destin.
Nos efforts pour plus de justice sociale portent des fruits lisibles dans la durée. Et nous sommes, nous militants les acteurs de ce présent qui bâtit le futur.
Si le syndicalisme est né avec la nouvelle société industrielle, il est tout à la fois, à mes yeux, le mode d’expression face à un état social dégradé ou balbutiant et le geste permanent de solidarité, d’union entre les salariés. C’est l’individuel au service
du collectif. Et c’est l’histoire originelle de la CFE-CGC.

Et ce que je cherchais, ce que j’ai trouvé à la CFE-CGC : c’est la démonstration qu’une action revendicative n’est jamais superflue dès lors qu’elle n’est pas prisonnière du politique ; qu’elle se conjugue à l’action économique pour plus de
richesse, plus de vitalité, plus de puissance.

Observer, analyser, comprendre, promouvoir les mécanismes, les souffrances, les espoirs : la CFE-CGC s’est créée sur ces fondements et je l’ai rencontrée.

Le devoir de contestation qui nous incombe, nous élus, du premier militant à la tête d’une Confédération, se rassemble sous notre bannière depuis 70 ans : trouver l’équilibre des forces en jeu pour construire un monde de demain plus adouci, plus respectueux, plus imaginatif aussi.

Un jour, Jean-Luc Cazettes et Jean-Louis Walter m’ont fait l’honneur de me le faire comprendre e de m’embarquer sur ce bateau de la démocratie.

Aujourd’hui Carole Couvert et Franck Zid m’ont fait la joie de me choisir comme co-équipière sur ce même chemin fidèle à nos valeurs, pour le bien des salariés que nous représentons.
C’est la force de la CFE-CGC d’hier et d’aujourd’hui.
Nous sommes ensemble, réunis au service du progrès social.
Notre syndicalisme ne vivra que s’il reste ancré sur ce qu’il est aujourd’hui pour mieux franchir le fleuve de demain. Nos différences, unies, font notre force.
Je me sens parmi vous, heureuse de faire avancer notre projet CFE-CGC.

Marie-Françoise Leflon
Secrétaire générale

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Oui, les cadres existent !

Mercredi 26 novembre 2014

Le 2 avril 1968, à la veille des  trois semaines qui vont « ébranler » la France la CGC*  réunit dans un contexte explosif, 7 000 cadres pour défendre ses revendications autour de la Sécurité sociale, de la fiscalité et de l’emploi.

CGCPleyel1968

Mais ce rassemblement est aussi destiné à rappeler à l’opinion publique que les cadres existent, que la CGC*  est leur syndicat, un syndicat apolitique, totalement indépendant.

Pour Roger Millot, délégué général de la CGC* :

« Ce syndicalisme spécifique, que nous avons construit jour après jour et que nous ne cessons pas de construire, ne veut se ranger et ne se range sous aucune bannière politique, ne veut s’affilier et ne s’affilie à aucune confrérie idéologique ».

Roger Millot 1961

André Malterre, président de la CGC* déclare :

« Il faut que tout le monde sache que si nous avons à choisir entre abdiquer notre indépendance, notre dignité d’homme et le combat, nous choisirons le combat ».

André Malterre 1969

Il revendique également la spécificité de l’identité cadre :

« Partout où se joue le sort de notre pays, de notre société industrielle, de l’Europe, partout les cadres espèrent être présents. C’est leur revendication fondamentale. »

« Oui il y a un problème de la classe ouvrière, un problème de l’agriculture, mais il y aussi un problème des cadres qu’on a trop tendance à oublier. Si tout cela ne suffisait pas , alors il faudrait montrer une bonne fois pour toutes à ce pays ce que représente une grève des cadres. Et pour moi sachez-le bien, une grève des cadres, ce serait une grève complète et totale, elle nous répugne mais si on nous oblige à la faire, nous la ferons. »

 

* Pour rappel, en 1961, la CFE-CGC est encore « la CGC »

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1966 : la CGC crée l’APEC

Mardi 25 novembre 2014

apecVers le milieu des années 50, le chômage des cadres jusqu’alors marginal, prend une ampleur croissante. Les bureaux de placement publics sont très peu nombreux et leur fonctionnement encore rudimentaire.

En 1954, une association est créée avec pour objectif de récupérer les offres non pourvues par les associations d’anciens élèves des écoles d’ingénieurs. Ces dernières se montrent extrêmement réticentes à partager leur mission.

De plus, le fonctionnement de l’organisme de placement à partir de fonds privés s’avère impossible.

Entre 1958 et 1966, le nouvel enjeu sera donc la recherche de financements pour stabiliser l’activité de placement des cadres.

C’est incontestablement la CGC* qui prend l’initiative, en mars 1966, de la recherche d’une solution. Elle souhaite que soit créée au niveau national, une institution de placement, de forme paritaire et dotée de moyens puissants. Cet organisme comprenant les représentants des employeurs et des salariés serait à même d’étudier, de prévenir et de réaliser le placement et éventuellement la reconversion des cadres.

Au printemps 1966, la CGC* transmet au CNPF (ancien MEDEF) un projet doté d’un financement satisfaisant. Le projet est validé, soumis aux autres organisations syndicales le 14 novembre et adopté le 18 novembre.

L’APEC est née.

* Pour rappel, en 1961, la CFE-CGC est encore « la CGC »

Sources :
– Le Creuset, la voix des cadres, 1966
– Les cadres de plus de 45 ans » : approche socio-historique d’une catégorie de chômeurs , Etude Ires-CFE-CGC , Nathalie HUGOT-PIRON, mars

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1961 : menace sur la retraite des cadres

Vendredi 21 novembre 2014

BLOG Retraite

Quand le gouvernement revient sur ses engagements

Quatorze ans après avoir organisé une grève pour obtenir le régime de retraite des cadres, la CGC* se mobilise, tout au long de l’année 1961 pour le défendre.

En effet, un décret du 16 février 1961 permet au gouvernement de fixer désormais arbitrairement le plafond des cotisations de Sécurité sociale et lui ouvre donc ainsi la possibilité de réduire à sa guise les recettes des caisses de retraites des cadres. Le risque est donc de voir les caisses de retraites des cadres se tarir progressivement.

De plus, pour les cadres, agents de maîtrise et techniciens ayant des rémunérations voisines du plafond, cela annihilerait la possibilité de se constituer une retraite décente.

Pour la CGC* de 1961, il faut concilier l’intérêt de l’ensemble des salariés et non les opposer.

Elle demande immédiatement l’abrogation du décret afin de maintenir le plafond de la Sécurité sociale.

Ce qui est en cause, c’est le choix à faire entre un système totalement où l’Etat aura en mains tous les leviers de commande des régimes de retraite ou au contraire un système reposant sur une gestion paritaire.

Les cadres indignés

Les cadres se mobilisent en masse. Dans les colonnes de « Le Creuset, la voix des cadres », André Maleterre,  président la CGC* écrit :

« On ne peut rien sans nous. Un pays ne se gouverne pas sans cadres (…) Il faut, comme il y a 18 mois, apporter la démonstration éclatante qu’ayant la puissance nous sommes prêts à l’utiliser ».

Le 23 mars, la CGC* réunit les cadres à Paris. Devant 6 000 participants, les orateurs peinent à calmer l’indignation. Plusieurs réunions d’information sont organisées parallèlement en région : Lyon, Strasbourg, Marseille, l’Orne, les Vosges, la Normandie, le Nord…

La CGC* demande que le décret soit remplacé par un texte prévoyant une révision annuelle du plafond de la sécurité sociale en fonction des salaires réels. L’action de la CGC unie permet le dépôt d’une proposition de loi contresignée par plus de 440 députés.

«Le gouvernement sait maintenant que l’injustice envers les cadres de ce pays doit avoir une limite».

Solution en bonne voie

Le 12 janvier 1962, après un an de mobilisation, une rencontre entre le Premier ministre et l’ensemble des organisations signataires de la convention collective de mars 1947 est organisée. Les demandes essentielles de la CGC* ont été retenues :

-que le plafond de de la Sécurité sociale ne fasse plus à l’avenir l’objet d’une révision annuelle

– que la révision se fasse en fonction de l’évolution des salaires.

Vous l’imaginez aisément, l’histoire ne s’est pas terminée là et la CGC*  a continué de se mobiliser sur ce dossier durant les mois qui ont suivi, en demandant notamment l’application des promesses qui lui ont été faites.

Il n’y a pas d’acquis sociaux

On le constate, la bataille de la retraite a été longue et sinueuse. Elle n’est pas encore terminée aujourd’hui, loin de là, mais elle a enregistré un certain nombre de succès grâce à la mobilisation des femmes et d’hommes qui ont su placer l’intérêt général au-dessus de l’intérêt particulier.

Il nous appartient aujourd’hui, dans un monde qui évolue, de continuer dans cette voie et d’assurer la pérennité de nos régimes de retraite.

 

* Pour rappel, en 1961, la CFE-CGC est encore « la CGC »

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Nous étions 3000 !

Lundi 17 novembre 2014

CGCnov 1959

Les 13 et 14 novembre 1959, emmenés par la CGC, les cadres participent à une « Journée nationale des cadres» dans toute la France. Objectif : faire comprendre à l’opinion, au patronat et aux pouvoirs publics, qu’il existe une spécificité « cadres ».

Les journées obtiennent un grand succès. A Paris, 3 000 cadres assistent à la réunion publique organisée salle Pleyel, et manifestent leur inquiétude pour l’avenir. A Lille, Marseille, Nantes, Lyon, Grenoble, Avignon … même unanimité.

Dans les médias, la CGC fait la Une. Tous les grands quotidiens, ainsi que les journaux régionaux et certains hebdomadaires font écho à cette journée revendicative.

Les revendications portent sur trois points essentiels : les salaires, la ponction opérée par la fiscalité et l’évolution des prix.

Devant une salle pleine à craquer, M. André Malterre, président CGC déclare « Les cadres ne possèdent ni la puissance de l’argent, ni celle du nombre. Ils représentent cependant une puissance réelle et ils sont particulièrement éprouvés par la politique actuelle. »

«Si l’on continue de la sorte à laisser se refermer le fameux éventail des salaires, quels agents de maîtrise trouvera t-on demain, pour n’être pas mieux rétribués que le personnel sous leurs ordres ? Et comment inciter les jeunes à poursuivre de longues et difficiles études, si l’ingénieur faisant en fin d’année le compte de ce qu’il a reçu, de ce qu’il a versé au fisc et de ce qu’il a dépensé en frais de fonction constate qu’il a eu pour vivre à peine plus que ceux qu’il commande ? ».

Un discours qui n’est sans rappeler nos revendications actuelles !

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La naissance de l’Assurance chômage

Jeudi 13 novembre 2014

Le 31 décembre 1958, en fin d’après-midi, une convention collective est signée entre le CNPF (ancien MEDEF) d’une part, et les trois organisations syndicales : CGT-FO, CFTC et la CGC. Cette convention institue “un régime national interprofessionnel d’allocations spéciales aux travailleurs sans emploi de l’industrie et du commerce”.  L’Assurance chômage est née.

Ce projet a toujours été soutenu par la CGC qui depuis sa création réclame un régime venant en aide aux travailleurs de toute condition et permettant, pendant les périodes de chômage, de maintenir  un minimum de pouvoir d’achat.

Les représentants CGC prennent une part active aux négociations aussi bien pour défendre les intérêts des cadres et des agents de maîtrise que pour présenter des suggestions pour  le bon fonctionnement du régime envisagé. Au cours des discussions, les négociateurs CGC ne perdent pas de vue qu’il est nécessaire de venir en aide non seulement aux chômeurs atteints par une crise économique mais aussi aux cadres dits “âgés” et qui ont déjà à cette époque beaucoup de difficultés à trouver une nouvelle situation.

La négociation se révèle ardue. En effet, les organisations s’opposent sur la prise en charge du régime. C’est finalement la CGC, qui dénoue les tensions en parvenant à faire admettre qu’un régime paritaire doit être financé aussi bien par les salariés que par les employeurs.  Ainsi, la CGC démontre:

“à un moment où le syndicalisme se trouve à un tournant de son histoire, qu’à condition d’être constructif et non pas seulement revendicatif, son rôle restait de première importance dans le pays, dans tous les domaines, tant économiques que sociaux, les syndicats ont encore une oeuvre considérable à accomplir”. (Le Creuset, 8 janvier 1959)

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